Désarmement

Déclaration de la délégation algérienne Devant le Comité permanent sur les ressources, la coopération et l’assistance Remuions des Comités permanents de la Convention sur l’Interdiction des Mines antipersonnel Genève, 24 juin 2011

 

Déclaration de la délégation algérienne

Devant le Comité permanent sur les ressources,

la coopération et l’assistance

Remuions des Comités permanents de la Convention sur l’Interdiction des Mines antipersonnel

Genève, 24 juin 2011

Monsieur le Président,

La délégation algérienne se réjouit de participer aux travaux du Comité permanent sur les ressources, l’assistance et la coopération qui se réunit pour la première fois sous votre direction éclairée. Elle  voudrais à cet égard vous exprimer toute notre gratitude pour les efforts inlassables que vous avez déployés et la patience dont vous avez fait preuve pour mettre sur pied ce Comité et de mener à bien les autres tâches qui vous ont été confiées par la 10ème Réunion des Etats parties.

La 2ème Conférence d’examen a reconnu que la disponibilité de ressources suffisantes correspondant aux besoins des Etats parties pourrait bien être le défi à surmonter par les Etats durant la période 2010-2014. En effet, l’insuffisance des ressources financières et les moyens adéquats constituent la raison principale du retard enregistré dans la mise en œuvre des engagements pris au titre de la Convention. Le contexte économique actuel sur le plan international rend encore moins probable une amélioration de la mise en œuvre de tels engagements dans les délais impartis. Il importe donc d’adopter une stratégie à même d’assurer une mobilisation de ressources durables pour soutenir les Etats affectés.

La mise en place de notre Comité par la 10ème Réunion tombe à point nommé. Il s’agit d’un nouveau processus qui devrait nous permettre de donner un sens réel à l’engagement pris au titre de l’article 6 de la Convention et au principe du partenariat qui la sous-tend.

Nous devrions nous atteler ensemble dans le cadre de ce Comité à combler les lacunes en matière d’assistance en mettant en place un mécanisme qui structure et canalise la coopération et l’assistance de manière à faciliter l’accès des Etats aux ressources indispensables.

Dans cette perspective, il faudrait s’appuyer sur le travail considérable accompli par le Groupe de contact sur la mobilisation des ressources. Nous tenons à cette occasion rendre hommage aux pays qui ont animé ce Groupe. Il faudrait également établir l’articulation nécessaire avec les autres organisations internationales telles que le PNUD, la Banque mondiale ou les autres Institutions financières et de développement internationales pour générer les ressources nécessaires.

Enfin, nous voudrions dire que la réalisation des objectifs de la Convention dépend dans une grande mesure de l’engagement politique à fournir promptement l’assistance et le soutien nécessaire aux Etats affectés conformément à l’article 6 de la Convention.      

Nous vous remercions